Platée

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In 1745, Louis XV selected the comedy about an ugly nymph, enticed to believe that Jupiter, the king of the gods, has fallen in love with her, as one of the three operas for the celebrations of his son’s wedding to the Infanta María Teresa of Spain. Given that the bride is said to have been no beauty, we can speculate as to whether the choice of Rameau’s opera was the monarch’s spiteful prank – if that indeed was the case, it was fitting (and improper) for other reasons too. Platée not only pokes fun at a foolish, graceless sprite, it also ridicules the “holy” social institute of matrimony: the pathologically jealous wives and the timid yet resourceful husbands, who, albeit being Olympian gods, face diverse partnership troubles …

 

Argument

 

Prologue

Au royaume de Bacchus, Thespis, inventeur de la comédie, est réveillé par les Satyres, Ménades et autres vendangeurs. Il se résigne à fournir un nouveau divertissement, mais sans ménager personne. Thalie, Momus et l'Amour prêtent leur concours au sujet : les amours comiques de Jupiter.

 

Acte I

Au pied du mont Cithéron, au milieu des éléments déchaînés, le roi Cithéron se lamente de la colère des dieux, et particulièrement de Junon (« Dieux, qui tenez l'univers dans vos mains »). Mercure descend des cieux dans l'espoir de guérir Junon de sa jalousie. Cithéron suggère que Jupiter feigne l'amour pour la nymphe ridicule qui règne sur le marais et Mercure, enchanté de l'idée, remonte au ciel. La grotesque Platée paraît, cherchant qui pourrait la consoler de sa solitude (« Que ce séjour est agréable »), accompagnée par le coassement des grenouilles et le chant des coucous. Hélas, elle aime Cithéron, qui n'éprouve pour elle que du… respect. La nymphe s'indigne (« Dis donc, dis donc pourquoi ? »), soutenue par le chœur qui coasse (« Quoi ? Quoi ? »). L'arrivée de Mercure met fin au tumulte et annonce que Jupiter, le maître du tonnerre, est tombé sous le charme de la déesse qui règne dans ces marais superbes. D'ailleurs, le temps se couvre, preuve de la jalousie de Junon : l'acte s'achève sur un enchaînement de danses et d'airs, arrêté par un orage orchestral des plus frénétiques.

 

Acte II

Mercure a prévenu Junon, qui prépare sa vengeance. Jupiter daigne enfin descendre des cieux (« Aquilons trop audacieux ») et, à la vue du nuage divin, Platée est troublée (« À l'aspect de ce nuage »). Voilà que le dieu se métamorphose dans la meilleure tradition mythologique. Il devient d'abord un quadrupède, qui inspire à l'orchestre des braiments divers, puis « le plus beaux des hiboux », avant de s'envoler. Jupiter revient sous sa véritable forme : « Seriez-vous insensible à mes tendres vœux ? ». Ce à quoi la nymphe répond : « Ouffe » ! Le dieu convoque Momus et ordonne un divertissement. Le chœur se moque de la nouvelle élue (« Qu'elle est comique ! Qu'elle est belle ! »). Mais voici la Folie qui vient de dérober la lyre d'Apollon. Elle conte l'histoire de Daphné et d'Apollon dans un délirant air à l'italienne (« Aux langueurs d'Apollon, Daphné se refusa » ), puis de très beaux menuets en goûts en vièle, c’est-à-dire en imitant cet instrument champêtre, se font entendre, ce sont les moments les plus célèbres de la partition. Tous chantent ensuite la nouvelle Junon (« Hé, bon, bon, bon »).

 

Acte III

Junon est en rage (« Haine, dépit, jalouse rage »), en dépit des efforts de Mercure pour la calmer. Platée réclame Hymen et l'Amour, mais Momus, pour retarder la cérémonie, multiplie les divertissements. De fausses Grâces puis de joyeux paysans viennent danser (« Chantez Platée, égayez-vous ») à la grande impatience de la nymphe. Jupiter est enfin contraint de jurer sa foi : que fait donc Junon ? Elle surgit enfin, prête à faire un mauvais sort à sa rivale, mais éclate de rire en arrachant le voile de Platée : « Que vois-je ! Ô ciel ! » et Jupiter de répondre : « vous voyez votre erreur ». Les deux époux réconciliés sur le dos de l'infortunée remontent aux cieux sans un mot pour elle. Platée, furieuse mais impuissante, doit fuir sous les quolibets du chœur.

 

Program and cast

Language: In French, surtitles in Czech, English

 

Conductor: Václav Luks

 

Collegium Vocale 1704
State Opera Orchestra

 

Creative team

Stage director - SKUTR (Martin Kukučka a Lukáš Trpišovský)

Choreography - Jan Kodet

Sets - Jakub Kopecký

Costumes - Simona Rybáková

Dramaturgy - Ondřej Hučín

 

 

Prague State Opera

The State Opera today

 

The State Opera (formerly the State Opera Prague, between 1948 and 1992 the Smetana Theatre, and originally the New German Theatre) has been a part of the National Theatre since 2012. The Opera and Ballet ensembles give repertory performances at the State Opera.

 

History

 

The Prague State Opera resides in the building which on January 5, 1888 was opened as a Prague German stage with the performance of Wagner’s opera, The Mastersingers of Nürnberg. In the 19th century, Prague Germans performed in the Estate’s Theater in alternation with a Czech company. Desire for their own theater led to negotiations in 1883 for the construction of a new theater building for the German Theater Association. Over the next three years, a blueprint was drawn up and handed over to the Vienna atelier of Fellner and Hellmer. Also sharing in the design was the architect of the Vienna Municipal Theater, Karl Hasenauer, while Prague architect Alfons Wertmüller took part in the construction. Financing came from private collections. With its spacious auditorium and neo-Rococo decoration, this theater building is among the most beautiful in Europe.

 

Access:

 

By car

On Wilsonova street, from the left lane close to the State Opera building take the slip road to the Slovan above-ground garage. The parking fee is 40 CZK/h.

 

By tram

 

By daytime tram No. 11 to the stop “Muzeum”, through the underpass beneath Legerova street in the direction of the NationalMuseum, at the crossroads turn right along the NewBuilding of the NationalMuseum.

 

By daytime trams Nos. 3, 9, 14 and 24 or night trams Nos. 51, 52, 54, 55, 56 and 58 to the stop “Václavské náměstí”, then by foot uphill on the left side of the Wenceslas Square to the traffic lights across Wilsonova and Vinohradská streets. Then turn left along the NewBuilding of the NationalMuseum.

 

By metro

To the “Muzeum” station, lines A and C (green and red), and then by foot along the NewBuilding of the NationalMuseum.

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