Don Giovanni

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Durée approximative : 2 heures 50 minutes, 1 entracte (20 minutes)
Langue : En italien, surtitres en tchèque, anglais
AVERTISSEMENT : Des coups de feu seront entendus pendant la représentation. Nous utilisons du sang artificiel pendant la représentation.
Convient à un public à partir de 12 ans.

 

Argument

L'action se déroule à Séville en Espagne au xvie siècle. Le livret reprend le mythe du séducteur puni, mythe né dans le contexte du Baroque espagnol. Comme l'explique le musicologue Jean-Victor Hocquard, « si l'époque était mûre, dans les régions de culture germanique, pour l'accueillir avec chaleur, c'est parce qu'il correspondait au romantisme naissant ». La particularité de Don Giovanni est en effet de se situer à la charnière entre l'Ancien Régime et le romantisme anti-rationaliste.

 

Ouverture

Un grave et solennel Andante correspondant à la scène finale de l'opéra (mais sans les trombones) est suivi par un vif allegro dont le caractère fougueux et puissant symbolise excellemment le personnage impulsif de Don Giovanni dont la seule obsession est la recherche à tout prix du plaisir. Sans aucune pause, Mozart enchaîne la coda de l'ouverture avec la première scène.

 

Acte I

Le jardin de la maison de Donna Anna, la nuit

Leporello monte la garde devant la maison dans laquelle Don Giovanni s'est introduit afin de forcer Anna, fille d'un haut dignitaire, le Commandeur, et fiancée d'Ottavio (introduction « Notte e giorno faticar »). Soudain, Anna apparaît, poursuivant Don Giovanni. Elle veut savoir qui il est et appelle à l'aide ; le Commandeur survient et provoque en duel l'agresseur, qui le blesse mortellement (« Ah ! Soccorso ! ») puis prend la fuite sans avoir été reconnu. Anna est en état de choc ; Ottavio tente alors de la réconforter, et tous deux jurent de la venger (récitatif « Ma qual mai » et duo « Fuggi, crudele, fuggi ! »).

 

Une rue près d'une auberge à l'aube

Don Giovanni et Leporello arrivent (récitatif « Orsù, spicciati presto »). Elvira, qu'il a séduite puis abandonnée, apparaît. Don Giovanni ne la reconnaît pas et essaie d'engager la conversation (trio « Ah, chi mi dice mai » et récitatif « Stelle ! che vedo ? »). L'ayant reconnue, il s'esquive, la laissant avec Leporello, qui essaie de la consoler en lui présentant la liste des conquêtes de son maître (air « Madamina, il catalogo è questo »). Elvira fait vœu de vengeance (récitatif et air « In questa forma »).

 

La campagne, le matin

Une procession de villageois qui préparent le mariage de Masetto et Zerlina apparaît (duo et chœur « Giovinette che fate all'amore »). Don Giovanni remarque Zerlina, qui lui plaît, et se débarrasse du fiancé jaloux (récitatif « La Zerlina senza me non può star » et air « Ho capito »). Resté seul avec Zerlina, il entreprend de la séduire (récitatif « Alfin siam liberati » et duo « Là ci darem la mano »).

 

Elvira les rejoint et entraîne Zerlina avant qu'elle ne cède (air « Ah, fuggi il traditor »). Don Giovanni rencontre alors Anna et Ottavio. Elvira, de retour, les met en garde contre celui qui l'a abandonnée (quatuor « Non ti fidar »). Don Giovanni répond à ses reproches en essayant de la faire passer pour folle, sans toutefois parvenir à convaincre ses interlocuteurs. Après son départ, Anna pense avoir reconnu en Don Giovanni le meurtrier de son père et raconte l'agression à Ottavio ; celui-ci décide de la venger (récitatif « Don Ottavio, son morta ! » et air « Or sai chi l'onore »). Leporello informe Don Giovanni que les invités pour le mariage sont arrivés, qu'il a réussi à occuper Masetto, mais que le retour de Zerlina a tout compromis. Il a toutefois pu se débarrasser d'Elvira. Don Giovanni, extrêmement insouciant et joyeux (air « Finch' han dal vino »), s'en retourne chez lui.

 

Le jardin de la maison de Don Giovanni

Zerlina suit Masetto et essaie d'apaiser sa jalousie (récitatif et air « Batti, batti, o bel Masetto »). Don Giovanni les invite tous les deux au bal. Leporello invite aussi Elvira, Ottavio et Anna, qu'il n'a pas reconnus, car ils ont le visage masqué (septuor « Bisogna aver coraggio »).

 

Une salle de bal chez don Giovanni

Trois airs de danse se succèdent : menuet, contredanse et danse allemande. Don Giovanni entraîne Zerlina à l'extérieur, tandis que Leporello attire l'attention de Masetto. Lorsque Zerlina crie à l'aide, Don Giovanni joue la comédie en poussant Leporello de son épée et l'accuse d'avoir voulu séduire Zerlina. Personne ne le croit, et la foule l'encercle, mais il réussit à s'enfuir.

 

Acte II

Une rue, la nuit

Leporello veut quitter son maître, mais Don Giovanni le convainc de rester et échange ses vêtements avec les siens (duo : « Va, che sei matto »). Elvira apparaît à son balcon (trio « Ah taci, ingiusto core ! ») et Leporello, déguisé, lui chante une déclaration d'amour. Elle le prend pour Don Giovanni et part avec lui. Celui-ci chante alors une sérénade à la camériste d'Elvira (air « Deh vieni alla finestra »).

 

Surpris par Masetto et ses amis, le faux Leporello envoie les paysans à la recherche de Don Giovanni, puis bat Masetto avant de se sauver (récitatif et air « Metà di voi qua vadano »). Zerlina rejoint Masetto et le console (air « Vedrai, carino, se sei buonino »).

 

Devant la maison de Donna Anna

Elvira et Leporello sont rejoints par Ottavio, Anna, Masetto et Zerlina, qui veulent tuer le faux Don Giovanni (sextuor « Sola, sola in buio loco »). Elvira implore leur pitié, et Leporello se démasque. Il demande pitié (air « Ah, pietà ! ») et réussit finalement à s'enfuir. Ottavio voit dans ces événements la preuve que Don Giovanni est bien le meurtrier du Commandeur et promet de le venger (air « Il mio tesoro intanto »). Restée seule, Elvira admet qu'elle aime encore Don Giovanni et renonce à la vengeance (air « In quali eccessi »).

 

Un cimetière, la nuit

À deux heures du matin, par nuit de pleine lune, Leporello raconte les récents évènements à Don Giovanni, qui rit aux éclats. Une voix provenant d'une statue lui demande de laisser les morts en paix. En outre, la statue annonce que Don Giovanni sera mort avant l'aube. Sur ordre de Don Giovanni, Leporello lit l'inscription à la base de la statue : « Dans ma tombe, j'attends ma vengeance ». Le valet tremble de peur, mais son maître le force à inviter la statue à dîner (duo « O statua gentillissima »). La statue hoche la tête et répond « Oui ».

 

La chambre sombre de Donna Anna

Anna demande à Ottavio de repousser leur mariage, ce qui l'afflige profondément (air « Crudele »). Peu à peu, elle s'apaise et lui confirme son amour.

 

Une salle à manger, chez Don Giovanni

Don Giovanni commence son repas pendant que les musiciens interprètent des airs d'opéra (finale « Già la mensa »). Elvira entre et essaie de convaincre Don Giovanni de se repentir (« L'ultima prova »), mais celui-ci se rit d'elle (« Vivan le femmine »). En partant, Elvira pousse un cri d'effroi. Leporello va voir ce qu'il se passe et hurle à son tour, à la vue de la statue du Commandeur qui s'approche et frappe à la porte. Comme son valet terrorisé refuse d'ouvrir, Don Giovanni s'en charge lui-même. Le Commandeur entre (« Don Giovanni, a cenar teco »), mais refuse de s'asseoir à table. Il invite Don Giovanni à dîner : ce dernier accepte et lui serre la main. La statue lui demande alors de se repentir, mais Don Giovanni refuse. Le Commandeur se retire, et Don Giovanni est englouti par les flammes de l'enfer.

 

Tous les autres personnages entrent, et Leporello leur fait le récit des derniers évènements. Anna consent à épouser Ottavio après le deuil de son père. Elvira décide de se retirer dans un couvent. Zerlina et Masetto vont se marier, tandis que Leporello veut trouver un meilleur maître (finale « Questo è il fin »).

Programme et distribution

Chef d'orchestre : Christoph Koncz

Don Giovanni : Pavol Kubaň

Leporello : Miloš Horák

Donna Elvira : Markéta Klaudová

Donna Anna : Zuzana Markova

Don Ottavio : Petr Nekoranec

Zerlina : Doubravka Součková

Masetto : Lukáš Bařák

Comtur: Zdeněk Plech

Continu : Viktor Vondráček

 

Équipe créative

Metteur en scène - Alexander Mørk-Eidem

Coffrets - Christian Friedländer

Déguisements - Jenny Ljungberg

Conception lumière - Ellen Ruge

Chef de chœur - Pavel Vaněk

Dramaturgie  - Ondřej Hučín

Théâtre des États

Le théâtre des États (en tchèque : Stavovské divadlo) est une salle de théâtre d'architecture baroque située à Prague et dont le nom rappelle les États de la couronne de Bohême.

 

Histoire

 

Les plans ont été établis par le comte Künigel et la construction, qui a duré deux ans, menée à bien par Antonín Haffenecker. Le théâtre, d’inspiration baroque, a ouvert ses portes le 21 avril 1783 avec la représentation de l’opéra Emilia Galotti deGotthold Ephraim Lessing. À l’origine, sa capacité totale était de 1000 places mais a été rapportée à près de 700 pour un meilleur confort des spectateurs.

C'est là que fut créé Don Giovanni, sous la direction de Wolfgang Amadeus Mozart lui-même, le 29 octobre 1787, où il rencontra un immense succès, contrairement à la reprise viennoise du 7 mai 1788, au Burgtheater, qui se heurta au goût conservateur du public viennois. C’est encore ici que, le 6 septembre 1791, l’opéra mozartien La clemenza di Tito est créé à l’occasion du couronnement de Léopold II en tant que roi de Bohême. C’est le seul théâtre où Mozart a joué qui subsiste de nos jours.

Le théâtre s’est successivement appelé théâtre du comte Nostitz (Hraběcí Nosticovo divadlo) du nom du comte František Antonín Nostitz Rieneck, le mécène qui l'a fait bâtir ; puis, suite au Coup de Prague, à partir d’octobre 1949, théâtre Tyl (Tylovo divadlo) sous le régime communisme en Tchécoslovaquie, du nom de Josef Kajetán Tyl, l'auteur de l'hymne national,Kde domov můjp. Après la Révolution de Velours, il prend le nom historicisant de « théâtre des États », qui fait référence au nom féodal de la Bohême sous domination habsbourgeoise, les États de la couronne de Bohême.

 

 

En voiture pour le parking du Théâtre National

 

Pour le centre (OldTown), approche sur Masarykovo nábřeží (Masaryk remblai) dans la direction de la Maison dansante, au carrefour en face du Théâtre National, tourner à droite à la rue Divadelní puis encore à droite sur la rue Ostrovní au parking du Théâtre National . Parking coûte 50 CZK / h.
De là, à pied du théâtre Estates long de la rue Narodni, puis 28. října rue, tournez à gauche sur la rue Na Můstku et à droite à la rue Rytířská.

 


D'autres parkings sécurisés à proximité:


Magasin Kotva (Revoluční 1/655, Prague 1), puis marcher le long de la rue Králodvorská à Ovocný TRH.
grand magasin Palladium (Na Porici 1079/3a, Prague 1), puis marcher le long de la rue Králodvorská à Ovocný trh, ou à la porte de la Poudrière par la rue Celetná à Ovocný TRH.

 


En tram


Par trams jour nos 6, 9, 18 et 22 ou les trams de nuit n os 53, 57, 58 et 59 à l'arrêt "Národní třída", puis à pied le long de la rue Narodni, puis 28. října rue, tourner à gauche vers la rue Na Můstku et à droite à la rue Rytířská.
Par trams jour nos 5, 8, 14 et 26 ou les trams de nuit n os 51, 54 et 56 à l'arrêt "Namesti Republiky", puis à pied autour de la maison municipale de la Tour poudrière, sur la rue Celetná à Ovocný TRH.
Par trams jour nos 3, 9, 14, 24 ou trams de nuit n os 52, 54, 55, 56 et 58 à l'arrêt "Jindřišská", puis à pied le long des rues Nekázanka / Panská, tourner à gauche rue Na Prikope, puis droite dans la rue Havířská (à partir de rue Na Prikope vous pourrez également vous promener à travers l'arcade Myslbek).

 


En métro


Pour la station «Mustek», les lignes A et B (vert et jaune), puis à pied par la rue Na Můstku et à droite à la rue Rytířská.

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